Consommation des ménages - Numéro 338

01/10/2002

LE RAYON DES LIQUIDES PARTICULIEREMENT TOUCHE Les achats de boissons ont été mal orientés en volume, surtout au cours de la huitième période (- 4,8 % ). Seuls les alcools, en progression, ont été épargnés. La baisse a surtout affecté la bière et les cidres, de l’ordre de 15 % , et les eaux, d’environ 10 % ). Les tendances observées par Consoscan de la mi-juin à la mi-août confirment en les aggravant celles observées sur douze mois. Les achats de bière et de boissons non alcoolisées sont mal orientés. Ceux d’alcools, un long moment en déclin, sont globalement en reprise, en particulier les apéritifs à base de vin et les vins doux naturels. L’évolution des prix n’est pas en cause : il n’y a que parmi les bières, où de nouvelles variétés plus alcoolisées se développent, que la hausse du prix du panier a dépassé 3 % . Les liquides sont dans l’ensemble le secteur où les prix ont été les plus sages. PRIX DU PANIER CONTENU, DANS LE SECTEUR FRAIS Le marché des produits frais non laitiers continue à être bien orienté. Des progressions en volume, voisines de 10 % , ont été enregistrées au cours des deux périodes pour les articles traiteur et la charcuterie. Le même performance n’est pas loin d’être atteinte par la saurisserie et le saumon fumé. Les achats de surgelés, de glaces et de produits ultra-frais ont été quasiment stables, tandis que les corps gras ont continué à baisser, moins toutefois qu’au cours des mois précédents. La hausse du prix du panier de produits frais reste modeste, de l’ordre de 1,4 % , bien moins que ce qu’elle a été il y a un an. Le prix de la charcuterie préemballée est même aujourd’hui orienté à la baisse, après de fortes hausses consécutives à des précautions sanitaires renforcées. EVOLUTIONS CONTRASTEES DANS L​‌’EPICERIE Les achats d’articles d’épicerie ont été dans l’ensemble orientés à la baisse, en particulier lors de la septième période, avec des évolutions diverses selon les familles de produits. La progression des aliments infantiles s’est poursuivie, s’agissant essentiellement des laits, atteignant presque 12 % en volume au cours de la huitième période. Les achats de conserves de légumes ont augmenté de près de 10 % en moyenne au cours des deux périodes. Les baisses les plus fortes ont affecté les plats cuisinés (de près de 8 % de juillet à août), les aliments pour animaux, presque exclusivement les aliments pour chiens, en baisse de l’ordre de 5 % sur les deux périodes, et à un moindre degré les conserves de poisson. Sur 12 mois se terminant à la mi-août, les plus fortes augmentations en volume ont concerné les aliments infantiles et la pâtisserie industrielle (en particulier la viennoiserie). Les plus fortes baisses ont concerné les aliments pour animaux et les conserves de poisson (thon et sardine). Le prix du panier de produits d’épicerie sèche a augmenté en moyenne de 4,9 % à la septième période et de 3,3 % à la huitième, plus que celui des autres secteurs de la grande consommation. Les aliments pour animaux et les conserves de poisson sont les catégories où le prix du panier a le plus progressé au rayon épicerie, tant entre juin et août par rapport aux périodes correspondantes en 2001 qu’au cours des douze derniers mois. DYNAMISME DES PRODUITS A BASE DE PAPIER Dans l’entretien ménager, les articles à base de papier ont continué à progresser au cours des deux périodes, de l’ordre de 5 à 6 % , tirés notamment par les changes pour bébés et les produits d’incontinence. Les achats au rayon droguerie (savons de ménage, insecticides, entretien du cuir…) ont été à peu près stables à la septième période mais se sont repliés de 9 % à la huitième. Après plusieurs années de baisse quasi ininterrompue en volume, due à des modifications dans la nature des références présentes sur le marché, les produits de lavage ont paru amorcer une reprise fin juillet, début août. Les achats de produits capillaires et d’hygiène corporelle ont été relativement mal orientés en volume cet été. Les articles de soins et de beauté ont connu une bonne septième période mais ont fléchi à la huitième période, de 3,6 % en moyenne, tirés vers le bas par le maquillage et les produits solaires. Retrouvez les tableaux relatifs à cet article, dans la version intégrale du Bulletin, en téléchargement.

D​‌’après Consoscan et avec la collaboration de Bernard Pinet Consultant