Consommation des ménages - Résistance - Numéro 347
01/10/2003
Boissons, glaces et produits traiteur à la fête Les liquides ont progressé en moyenne de 27 % en volume entre la mi-juillet et la mi-août. Les eaux ont affiché une hausse de 31 % , supérieure encore pour les gazeuses et les aromatisées. Les boissons rafraîchissantes ont gagné 23 % , les tonics et les sirops séduisant plus particulièrement les consommateurs. Les bières et les cidres ont progressé de 11 % . Seuls les alcools ont baissé en volume, quoique ce mouvement soit de faible amplitude. La température ambiante a également été bénéfique aux produits frais. Les achats de produits traiteur ont progressé plus rapidement que d’habitude (+ 22 % ), surtout les entrées et les salades. Les glaces ont fait un bond de 25 % par rapport à juillet-août 2002. Les ultra-frais, surtout les yaourts, et la charcuterie en libre-service ont progressé de 6 à 7 % . Les rares baisses ont affecté les surgelés et les corps gras, à l’exception des corps gras allégés. L’épicerie desservie par la chaleur Le rayon épicerie a souffert de la chaleur, particulièrement les plats cuisinés ((– 11 % ), les féculents (– 9 % ) et la confiserie (– 7 % ). Les petits déjeuners, la pâtisserie industrielle, la biscuiterie sucrée et les aides à la cuisine ont affiché des baisses en volume de 4 à 5 % . Les aliments infantiles ont connu une petite progression. Seules les conserves de poisson ont augmenté de manière significative (+ 7 % ). Des insecticides qui font exception en droguerie Les achats au rayon entretien ont dans l’ensemble baissé. Les articles pour le linge ont été particulièrement affectés (– 11 % ), les produits de nettoyage, ceux en papier et les articles ménagers ont eux aussi régressé (– 5 % ). Les insecticides, avec une progression de 37 % par rapport à la même période en 2002, sont les seuls contributeurs au progrès d’ensemble des achat de droguerie. Budget douche à la hausse Dans l’hygiène-beauté, les capillaires, les articles de soins et de beauté ainsi que la parapharmacie ont perdu du terrain. En revanche, les produits d’hygiène corporelle ont augmenté de près de 4 % , tirés par la faveur dont ont bénéficié les spécialités pour le bain et la douche, les savons de toilette et les déodorants.