Bulletins de l'Ilec

Consommation des ménages / Produits courants : inflation zéro - Numéro 355

01/08/2004

Avec la collaboration de Bernard Pinet Consultant (juin 2004)

Les achats d’épicerie ont augmenté en moyenne de 2,7 % en volume. Les aliments pour chiens et chats, la pâtisserie industrielle et les aides à la cuisine (potages, soupes, sauces…) ont connu les plus fortes progressions, de 8 à 9 % . Les petits déjeuners, les conserves de légumes et la biscuiterie sucrée ont gagné environ 4 % . Peu de familles ont reculé en volume, hormis les articles pour l’apéritif, qui ont cédé du terrain, en particulier les biscuits salés. La période n’a pas été favorable aux liquides. Les bières et les cidres ont été en net recul (– 11 % ). Les boissons rafraîchissantes ont cédé 6 % . Les alcools et les eaux ont été connu une petite hausse. Le rayon frais a attiré le chaland, à commencer par les produits traiteurs (+ 25 % ), tirés notamment par les pâtes fraîches. La saurisserie, du fait du saumon fumé, et l’ultra–frais, du fait des yaourts, ont connu des augmentations moyennes de 6,5 % . Les autres familles du rayon frais ont progressé à des rythmes moindre. Les matières grasses non allégées ont regagné un peu de terrain. L’entretien a été en léger recul, tiré d’un côté à la baisse par les produits de nettoyage (nettoyants ménagers, pour vitres, liquides vaisselle…) et les articles ménagers (sacs poubelles, essuie-tout), et d’un autre côté à la hausse par la droguerie et l’entretien du linge. L’hygiène-beauté a reculé de 2,6 % en moyenne, du fait essentiellement des produits de soin (maquillage, dépilatoires, soins spécifiques…). Un panier en baisse de 5 à 6 % au rayon traiteur Le prix du panier a baissé à des degrés divers au cours de la période dans tous les secteurs. Dans l’épicerie, il recule de 4,4 % pour les aides à la cuisine, de 2,9 % pour les conserves de légumes, et dans une moindre mesure pour les conserves de poisson, les produits pour l’apéritif et la pâtisserie industrielle (entre – 0,4 et – 1,9 % ). Dans les alcools, il cède 4,3 % . Dans les produits frais, il baisse partout, sauf dans la famille beurre–œufs–lait, du fait de la margarine et des matières grasses allégées. La baisse atteint 5 à 6 % dans la saurisserie et les produits traiteurs. Dans l’entretien, toutes les familles sont touchées par cette tendance, à l’exception des produits de nettoyage. Dans l’hygiène–beauté, seul le prix des produits de soins a connu une hausse, au demeurant modeste (0,9 % ). Au cours de l’année mobile se terminant à la mi–mai 2004, le prix du panier n’a augmenté en moyenne que de 0,2 % , ce qui est très faible. Le nombre de familles de produits dans lesquelles des hausses de prix supérieures à 2 % ont été enregistrées est limité. Il s’agit des petits déjeuners, de la confiserie, des aliments pour chiens et chats et de la parapharmacie. Au fil des mois, la tendance à la baisse s’est atténuée, jusqu’à dans certains cas s’inverser. Si l’on prend en compte l’ensemble des marques (de fabricants, de distributeurs et les premiers prix) de produits d’emploi courant sur lesquelles se sont portés les consommateurs et l’ensemble des circuits de distribution (y compris le maxidiscompte) qu’ils ont fréquentés, il n’y a plus de tension inflationniste depuis un an.

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