Consommation des ménages - Numéro 370
01/03/2006
Dans l’épicerie, les aliments infantiles continuent leur progression, de 27,3 % en valeur et 34,1 % en volume. Les petits-déjeuners et les plats cuisinés sont également orientés à la hausse, proche de 10 % pour les seconds, tirés par les plats déshydratés. A l’inverse, la confiserie subit une forte érosion, tant en valeur qu’en volume, due au fort recul du chocolat. Les conserves de poisson sont en repli, confirmant leur tendance sur l’année. Les achats de liquides reculent dans toutes les familles, en particulier les alcools, de 13 % en valeur et de 12,7 % en volume. Pour l’ensemble de la catégorie, le repli atteint 8 % en valeur et 6,6 % en volume par rapport à la première période 2005. Les eaux, les bières et cidres, marquent aussi fortement le pas, avec une chute comprise entre 6,5 % et 8,5 % en volume. En baisse en valeur de 2,2 % , les produits frais sont orientés positivement en volume. Ils gagnent 2,3 % de période à période et 4 % sur douze mois. Leurs prix ont donc fortement baissé. Les fêtes du nouvel an ont été favorables aux produits traiteurs, dont les achats progressent de 10,8 % . Les surgelés sont tirés à la hausse par les desserts, hormis les glaces, qui accusent une baisse de près de 30 % en volume comme en valeur. La saurisserie et les poissons suivent la même tendance. Les fromages et l’ultrafrais suivent une évolution positive, mais plus modeste, de respectivement 3 et 2 % . L’entretien suit la tendance morose du marché, avec un repli de 4,4 % en valeur et de 1,5 % en volume. La droguerie a vivement reculé en valeur, mais surtout en volume, subissant les mauvais résultats des produits pour tapis (- 17,5 % en volume et - 26,4 % en valeur). L’entretien du linge ne se porte pas mieux, avec - 13,1 % . Les produits à base de papier et les articles ménagers contredisent l’évolution générale, avec une hausse de respectivement 5,1 et 2,1 % . L’hygiène-beauté confirme la baisse de la période précédente. La chute atteint 11,1 % en valeur et 2,1 % en volume. Les articles les plus touchés sont ceux de l’hygiène corporelle (- 18,8 % en valeur, - 7,2 % en volume), en raison de la mauvaise orientation des eaux de toilette et des produits solaires. La parapharmacie se stabilise autour de - 1,4 % en volume. Le prix du panier recule après quatre mois de hausse. La baisse générale de 2,2 % dissimule de fortes disparités selon les familles : la saurisserie se replie de 17,8 % , tandis que les plats cuisinés et les bières s’apprécient de 2,9 et 5,1 % de période à période. Sur douze mois glissants, le prix du panier de PGC a régressé de 0,4 % . La chute a été moins rude pour les aliments pour animaux (-0,1 % ) que pour la parapharmacie (-4,3 % ). Certaines familles se sont appréciées sur l’année, en particulier les liquides, plus chers de 1,2 % au total, tirés par les bières et les cidres (+ 4,8%), et l’épicerie, grâce aux aliments infantiles (+ 6,1%). (1) Le prix du panier résulte des choix effectués par le consommateur à partir des marques, modèles et variétés qui lui sont proposés. Il ne s’agit pas d’une simple observation des prix au niveau de l’offre, mais d’une analyse qui prend en compte le volume correspondant de la demande.
Anne de Beaumont