Consommation des ménages - Numéro 385
01/11/2007
La tendance à l’enchérissement du panier, qui enregistre autant l’arbitrage du chaland que l’inflation proprement dite, a touché particulièrement des catégories de produits comme les plats cuisinés (+ 10 % ), les bières et les cidres (+ 6,3 % ), ou la famille beurre-œufs-lait (+ 5,1 % ), au premier chef affectée par les prix des matières premières. Les rayons épicerie, qui représentent le tiers du marché, ont globalement progressé, en valeur, un peu plus que lors de la période précédente (13 août - 9 septembre), mais aussi en volume, alors qu’ils stagnaient auparavant. Dans les boissons, hormis pour les alcools, les volumes achetés ont enregistré un recul par rapport à la même période de l’année précédente. Au vu de l’évolution en valeur sur ces marchés, le repli a été compensé par le prix du panier. Les articles d’hygiène-beauté ont été pour la plupart mal orientés en volume et en valeur. Le prix du panier a connu la plus forte hausse dans la parapharmacie « santé et forme » (+ 15,2 % ). A l’inverse, les produits frais ont conservé un bon niveau de croissance en volume (+ 3,2 % ) et en valeur (+ 5,6 % ), les surgelés, les produits de charcuterie et le rayon traiteur étant les plus dynamiques. Au rayon de l’entretien, les évolutions ont été un peu moins accentuées qu’aux périodes précédentes, mais elles sont demeurées positives. Le prix du panier composé de ces articles est quasi stable d’une année à l’autre, sinon pour les nettoyants ménagers, en légère hausse (+ 1,1 % ). (1). Le prix du panier résulte des choix effectués par le consommateur à partir des marques, modèles et variétés qui lui sont proposés. Il peut donc augmenter à étiquettes inchangées.