La loi, point de passage obligé
16/04/2018
Il semble que les négociations commerciales 2018 post-États généraux de l’alimentation ne se soient pas déroulées selon le souhait affirmé d’un respect de tous les acteurs de la filière. L’Ania en appelle donc à la loi pour redonner la main à l’amont agricole.
La charte d’engagement inscrite dans la démarche des États généraux de l’alimentation vous paraît-elle de nature à ouvrir la voie à des relations plus sereines - et profitables - entre tous les acteurs de la filière alimentaire ? Est-ce, selon vous, une chance historique à saisir qui ne se renouvellera pas ?
Catherine Chapalain : Les États généraux de l’alimentation ont généré un énorme espoir pour tous les acteurs de la filière alimentaire. L’Ania s’est pleinement engagée et a participé activement à l’ensemble des 14 ateliers. Dans le cadre du premier chantier, consacré " à la création et à la répartition de la valeur ", agriculteurs, industriels, distributeurs ont tous fait le même constat : il faut stopper la guerre des prix qui détruit la valeur pour tous les maillons de la filière.
Pour accéder à l'article complet, cliquez sur Article au format PDF