Vie des marques

Barilla, RSE stratégique

19/06/2024

Biodiversité et traçabilité, investissement dans la transition écologique, aide à la parentalité ou allégement senior, les enjeux environnementaux et sociaux sont pour le groupe Barilla une priorité qu’il décline dans ses filières agricoles comme dans ses usines.

Barilla investit dans ses quatre filières, blé tendre et blé dur en France, blé tendre et basilic en Italie, en privilégiant la rémunération des producteurs et les engagements environnementaux. En France, six ans après son lancement pour la marque Harrys, la filière blé tendre « Moelleux et Responsable » propose une nouvelle charte, qui entre en application avec la récolte 2024. Elle a été construite avec tous les partenaires de la filière blé : 650 agriculteurs français, meuniers et organismes stockeurs. Son cahier des charges a été simplifié, avec moins de vingt pratiques agricoles exigées au lieu d’une trentaine, qui s’ajoutent à la norme française NF V30-001¹, toujours exigée pour le maintien de la qualité du blé tendre, une priorité. Afin d’assurer aux agriculteurs une juste rémunération, une contractualisation sur le long terme, avec une garantie de revenu même en cas de mauvaise récolte, leur est proposée. La prime fixe, qui s’ajoute aux prix du marché même en cas de mauvaise récolte, représente 1 850 euros de revenu additionnel moyen par an et par agriculteur, soit au moins 55 % de la prime globale, le reste étant réparti entre les meuniers et les organismes stockeurs.

Des actions ont été engagées en matière de biodiversité et d’agroforesterie. Un fonds de soutien abondé par Barilla – à hauteur de 1,50 € la tonne de blé Harrys contractualisé, soit 127 000 tonnes pour l’année 2024 équivalant à 190 000 € par an – a été créé pour financer des projets de plantation (haies en bordure de champs, arbres isolés ou parcours plein air pour poules pondeuses), de restauration ou d’entretien d’infrastructures agro-écologiques. Vingt-deux exploitations d’agriculteurs partenaires participent à un projet pilote de trois ans en lien avec l’association de sauvegarde de la biodiversité Noé. Ce projet porte en particulier sur l’expérimentation de deux méthodes : le suivi de l’activité biologique des sols au travers de la dégradation de la matière organique, et le comptage des insectes pollinisateurs avec l’installation de nichoirs.

En Italie, afin de suivre l’origine du basilic (culture, récolte, transformation), Barilla a créé la blockchain Pesto, fruit d’une collaboration avec vingt-huit fermes. Elle met en valeur la filière « Carta del Basilico », vouée depuis 2021 au segment qui garantit un basilic cent pour cent italien pour le Pesto Alla Genovese, basilic cultivé à proximité de l’usine (50 km en moyenne). La filière blé dur « Durum Wheat Manifesto », lancée  en 2012, concerne  six mille agriculteurs.

Pour réduire l’impact environnemental de ses quatre usines Harrys, La Malterie (Châteauroux), Plaine-de-l’Ain (Lyon), Talmont-Saint-Hilaire (Vendée) et Valenciennes (Nord), Barilla a investi depuis dix ans 217 millions d’euros. Les actions ont porté sur la réduction de la consommation d’eau en mètres cubes par produit fini (baisse de 24 % depuis 2009), de la consommation d’énergie (moins 16 % pour la consommation de gaz depuis 2016), de plastique (moins 160 tonnes, avec la suppression de la fenêtre des paquets de pâtes). L’empreinte carbone a été réduite de 48 % depuis 2009. La totalité de l’électricité achetée en France est garantie d’origine verte, et 99,7 % des emballages sont conçus pour le recyclage – les emballages de pâtes étant tous en carton. D’ici à 2030 par rapport à 2017, Barilla entend réduire de 25 % les émissions de gaz à effet de serre de ses « scopes » 1 et 2, et de 26 % son scope 3.

Chartes et groupes de salariés

Côté social, Barilla a fait une priorité de son entité « Diversité et Inclusion », déconnectée de la fonction RH. Les initiatives touchent tous les niveaux de l’entreprise, du cadre de travail à l’amélioration de la vie quotidienne. Ainsi est en place depuis le 1er janvier 2024 un congé de coparentalité garantissant aux 1 300 salariés du groupe douze semaines de congés rémunérés à 100 % , s’ils sont parents ou parents adoptifs, sans distinction de sexe ni d’état matrimonial et sans condition d’ancienneté. En 2022, Barilla a signé la charte #StopE (« Stop au sexisme ordinaire dans l’entreprise ») ; il est aussi signataire de la charte de la Fondation Agir contre l’exclusion, contre toutes les formes de violences conjugales. Il a été la première entreprise agro-alimentaire signataire, en 2016, de la charte « L’Autre Cercle » qui sensibilise aux enjeux de l’orientation sexuelle et à la situation des personnels LGBT+ dans les ressources humaines (recrutement, congés, mutuelle, prévoyance…). Quatre-vingts salariés sont réunis dans des “Employee Ressource Groups” qui ont chacun un objet particulier, comme l’égalité des sexes, le handicap ou la multiculturalité, et dont les représentants participent au comité de pilotage diversité et inclusion du groupe. Le comité de direction de Barilla France est à 60 % féminin et compte cinq nationalités ; 40 % des managers sont des femmes et l’index de parité est de 99/100 pour la période 2021-2023

Barilla est aussi partenaire du réseau « École de la deuxième chance » : une partie de la taxe d apprentissage est versée à l’école, avec laquelle sont menées des actions concrètes (simulation d’entretien, CV, recrutement) au profit des jeunes. Un « temps partiel senior » donne la possibilité aux salariés à partir de cinquante-cinq ans de travailler à 80 % en étant rémunérés à 92 % , avec des cotisations retraite maintenues à 100 % .

Jean Watin-Augouard

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