Bonnes pratiques

Cofigeo relance la tomate d’industrie française

15/10/2024

Pour ses marques de conserves italiennes Zapetti ou exotiques Garbit, Cofigeo – également propriétaire de William Saurin – désire plus de tomates françaises. Or il s’agit d’une denrée rare, puisque la filière hexagonale, malgré ses 150 000 tonnes de production destinée à l’industrie, ne parvient pas à couvrir les besoins du marché : elle n’en satisfait plus que 11 % , au lieu de 30 % dans les années 90.

C’est pourquoi Cofigeo s’est engagé à soutenir cette filière, fragilisée de surcroît par les aléas climatiques récents et par la chute du nombre de producteurs, divisé par cinq en trente ans. Le groupe a mis en place un plan de soutien proposant des débouchés aux tomates industrielles, qu’elles soient sous forme entière ou concentrée. Son plan passe par une politique de contrats sur trois ans et un partenariat renforcé avec Panier Provençal, entreprise reprise par CAPL (Coopérative agricole Provence-Languedoc) et située à quelques kilomètres de son site de production de Camaret-sur-Aigues, dans le Vaucluse.

Objectif pour la campagne 2024-2025 : atteindre 20 % de ses approvisionnements en tomate française, soit plus de 10 000 tonnes en équivalent tomates fraîches. Les sauces Zapetti – 5 200 tonnes, puis 7 200 tonnes en 2025 – ou les taboulés Garbit – 2 500 tonnes – profiteront ainsi de qualités nutritionnelle et organoleptique favorisées par une récolte à maturité, évitant le recours à des colorants, arômes artificiels ou conservateurs. Par ailleurs, l’empreinte carbone sera considérablement réduite, du fait d’un circuit d’approvisionnement raccourci.

B. J. (Icaal)

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