Journée solidaire Ilec

08/02/2024

Le 6 février au matin, l’Ilec était représenté sur le site de la Banque alimentaire du Loiret, près d’Orléans, ainsi que plusieurs de ses adhérents, Bic, Bonduelle, Essity, Ferrero, Mars, Tereos, Unilever, William Saurin. Et l’après-midi tous se sont retrouvés dans l’entrepôt de Dons Solidaires d’Artenay pour aider à la préparation de kits de produits d’hygiène féminine et de fournitures scolaires. L’événement s’inscrivait dans le prolongement de la charte signée le 21 septembre dernier sous les auspices d’Aurore Bergé, alors ministre des Solidarités et des Familles, par  l’Ilec avec la Fédération des Banques alimentaires et Dons Solidaires. Mille trousses ont été préparées et de nombreux kits d’hygiène, notamment grâce aux dons de Bic – représenté par Henri Nicolau, directeur général de Bic France – et d’Essity.

Aujourd’hui ministre de l’Égalité, Aurore Bergé s’est rendue elle aussi sur le site d’Artenay en fin d’après-midi, pour se féliciter de l’élan que ce « pacte des solidarités » lancé il y a quatre mois a impulsé en initiatives de dons de produits, de dons financiers ou de mécénat de compétences, alors que les besoins vont croissant : elle a notamment souligné que ne pouvoir se procurer de protections hygiéniques atteint les femmes dans le sentiment de leur dignité et de l’estime de soi, et les contraint à éluder des soins ou des rendez-vous susceptibles de les tirer de l’exclusion.

Cette journée solidaire a rappelé l’engagement de long terme des grandes marques auprès des associations de lutte contre la précarité et la volonté de l’Ilec de développer ses activités dans le domaine de la responsabilité sociale. Les grandes marques et leurs salariés font beaucoup, l’Ilec peut les aider à faire un peu plus par la mise en valeur de bonnes pratiques de coopération avec les associations, notamment les Banques alimentaires et Dons Solidaires.

Elle a été aussi l’occasion pour les Banques alimentaires de faire passer quelques messages sur leurs besoins du moment ; elles sont ainsi preneuses de racks, camions ou palettes de rebut. Les deux associations ont besoin de bras pour leurs opérations de tri et reconditionnement, et les bénévoles individuels ne suffisent pas toujours ; les équipes venant d’entreprises partenaires pour une journée sont très appréciées.