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L’inflation sur un an quatre fois inférieure à celle de l’IPC en “grande conso”

30/04/2024

Les prix de la demande ont baissé de 0,3% sur un mois en avril, et la hausse par rapport à 2023 dans le secteur PGC tend désormais vers zéro.

Considérée sur un mois, la tendance des prix dans un périmètre tous PGC était à un repli de 0,3 % (– 0,1 % dans le périmètre “Égalim”), selon la note de conjoncture de Circana portant sur les prix de la demande¹ d’une « période 4 » couvrant fin mars et début avril² : une huitième baisse depuis septembre qui se sont situées entre– 0,6 % et – 0,2%. Elle a concerné le plus les hypermarchés (– 0,6 % ) que les supermarchés (– 0,1%) et les drives (– 0,2%) ont connu et que la proximité où les prix n’ont pas bougé depuis quatre mois. Elle a été le fait des marques nationales plus que des MDD (– 0,4 % au lieu de – 0,1 % ,), celles-ci ayant enregistré des hausses dans les rayons épicerie et liquides. Les baisses les plus fortes ont été enregistrées par les marques en hygiène-beauté :– 2,6%, une variation dix fois supérieure à celles constatées en moyenne dans les autres catégories (hormis l’entretien, qui baisse de 0,8 % ) qui donne une idée de ce qu’a pu être la na négociation des prix de cession négociés jusqu’à fin janvier dans cette catégorie. L’Ilec l’avait d’ailleurs constaté à l’issue des négiations le fait : l’évolution médiane des prix de cession trois fois net de ses adhérents a été nulle par rapport à 2023-(et l’évolution moyenne limitée à 1,2 % ).

Globalement, les prix des PGC étaient en hausse de 0,5 % sur un an (0,5 % en hypermarchés, 0,1 % en supermarchés, 1,7 % en proximité et 0,1 % en drive), au lieu de 2,6 % en mars ; leur évolution a été un peu plus marquée, à 0,8 % , dans le seul périmètre « ÉGA », et à l’inverse en nette déflation de 2,4 % dans le DPH. L’écart d’inflation entre marques et MDD, qui avait atteint 2,3 points de plus pour les marques en janvier revient à 0,1 point : + 0,5 % pour les marques, 0,4 % pour les MDD (0,6 % pour les premiers prix). C’est la douzième diminution du taux sur un an d’un mois à l’autre depuis le début de la séquence inflationniste des prix en décembre 2021.

De son côté, l’Insee estime pour avril, dans des périmètres différents de celui de Circana (et un relevé de prix de l’offre), à 2,2 % l’augmentation des prix à la consommation sur un an, qu’il associe comme depuis février au ralentissement sur un an des prix de l’alimentation (1,2 %) et des produits manufacturés (– 0,1 %), tandis que sur un mois la désinflation serait surtout due à l’énergie.

La hausse des prix de la demande sur un an mesurée par Circana affecte différemment les catégories, entre des BRSA à 3,1% et des produits d’hygiène à – 1,2 % . Les écarts d’évolution des prix entre marques et MDD sont les plus élevés dans la catégorie surgelés et glaces : + 5,6 % pour les marques, + 2 % pour les MDD.

L’écart de prix moyens comparés entre enseignes (marques nationales seules en hyper et supermarchés sur un an glissant) remonte encore un peu en cette « P4 » 2024, à 21,1 points.

1. Méthode dite de la demande : les prix correspondent aux ventes réelles par catégorie ; ils traduisent à la fois le prix de chaque article et l’arbitrage des consommateurs entre articles de la catégorie et entre circuits.
2. « Dernier prix payé à la journée sur les deux dernières semaines ».

Ilec – F.E.

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