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Baisse des prix estivale en PGC

19/08/2024

Les prix de la demande en produits du quotidien ont baissé de 0,2% sur un mois en juillet, et l’évolution par rapport à juillet 2023 est une baisse de 0, 9%.

Considérée sur un mois, la tendance des prix dans un périmètre tous PGC était à un repli de 0,2 % (– 0,1 % dans l’alimentaire), selon la note de conjoncture de Circana portant sur les prix de la demande¹ d’une « période 7 » couvrant fin juin et début juillet² : une onzième baisse depuis septembre, toutes situées entre – 0,6 % et – 0,2%. Elle a moins concerné les super (– 0,1 % ) que les hypermarchés (– 0,4 % ), le drive se situant entre les deux (– 0,2 %), tandis qu’en proximité les prix ont augmenté de 0,1 % . Elle a été le fait, pour le douzième mois d’affilée, des marques nationales (– 0,3 % ) plus que des MDD (stables comme les premiers prix). Les prix ont régressé pour les marques dans toutes les catégories hors les spiritueux, alors que pour les MDD ils ont connu des hausses en épicerie sucrée et au rayon bières. Les baisses les plus fortes ont été enregistrées par les marques en entretien et hygiène (– 0,7 %).

À un an d’intervalle, les prix des PGC ont enregistré une baisse de 0,9 % (– 1,1 % en hypermarchés, – 0,9 % en supermarchés, – 1,1 % en drive, 0 % en proximité), après – 0,4 % en juin. La baisse a été de 0,6 % en alimentaire, et de 2,7 % dans le DPH. L’écart d’inflation entre marques et MDD, qui avait atteint 2,3 points de plus pour les marques en janvier et s’était résorbé en mai et inversé en juin, est de 0,4 point en juillet, avec une déflation de 1 % pour les marques et de 0,6 % pour les MDD.

De son côté, l’Insee estime pour juillet, dans des périmètres différents de celui de Circana (et un relevé de prix de l’offre), à 0,5 % sur un an des prix de l’alimentation, tandis que l’indice tous secteurs IPC est en petite hausse à 2,3 % .

L’évolution des prix de la demande sur un an mesurée par Circana est devenue plus homogène entre les catégories, en dehors des BRSA encore en hausse de 0,8 % , même si les produits d’hygiène, à – 2,8 % , et l’entretien à – 2,6 % sont nettement plus déflationnistes, la tendance affectant d’ailleurs plus les MDD que les marques. Mais c’est toujours au rayon boissons et eaux qu’avec + 0,1 % pour les marques, + 3,3 % pour les MDD, que les écarts d’évolution de prix entre marques et MDD sont les plus élevés. À quoi peut être ajoutée l’épicerie salée, où le prix des marques a baissé dans la même proportion que celui des MDD a augmenté (0,6 % ).

L’écart de prix moyens comparés entre enseignes (marques nationales seules en hyper et supermarchés sur un an glissant) est stable en cette « P7 » 2024, à 20,6 points.

1. Méthode dite de la demande : les prix correspondent aux ventes réelles par catégorie ; ils traduisent à la fois le prix de chaque article et l’arbitrage des consommateurs entre articles de la catégorie et entre circuits.
2. « Dernier prix payé à la journée sur les deux dernières semaines ».

 

Ilec – F.E.

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